Merci Pachacútec
Publié le 29 Mars 2015
La route entre Nasca et Cusco est l’une des plus belles que nous ayons parcourues depuis le début du voyage. Ca monte et ça descend, ça tourne et ça retourne, entre Altiplano où paissent les lamas et vallées fertiles le long des rios. Parfois, la route est coupée par d’énormes éboulements et une petite voie de passage est créée pendant que les pelleteuses tentent de déblayer. Parfois aussi, je relève le pantalon et je me mets littéralement à l’eau pour voir si la rivière à traverser n’est pas trop haute !
Dans le village où nous bivouaquons, les enfants regardent Adèle comme une extra terreste en lui demandant pourquoi elle a la peau toute blanche …
A Cusco, nous voici arrivés dans le nombril du monde, version inca. Comparée au reste des villes péruviennes que nous avons vues, c’est incroyable. Bon, je vous passe les détails sur les difficultés pour arriver jusqu’au camping, entre rue en sens unique, rues trop étroites ou trop pentues pour nous, et GPS perdu qui veut nous faire passer par des escaliers. A Cusco, tout est beau, les toits en tuile, la place des armes, les églises, et les petites rues pavées.
Au camping nous retrouvons la famille que nous avions déjà revue à Arequipa. Adèle est aux anges, elle passe 2 jours à jouer avec Jeanne et sa sœur.
Comme la saison des pluies n’est pas tout à fait finie, nous faisons une étude approfondie de tous les sites internet de météo avant de décider : pour nous le Macchu Picchu, ce sera mardi ! C’est donc le début de l’expédition : on roule jusqu’à Ollantaytombo où nous laissons notre camping-car pour prendre le train le plus cher du monde (franchement, 130 dollars pour 40 km aller/retour, c’est de l’abus) seul moyen d’arriver à Aguas Calientes. Là-bas, on se trouve un petit hôtel moins confortable que notre camping-car pour passer une nuit courte et agitée (Adèle dans le même lit que nous, ce n'est pas gérable). Et à 6H, debout ! Direction le Machu Picchu.