Du vin et des cailloux

Publié le 16 Janvier 2015

Après San Raphael, nous revenons vers Mendoza pour passer encore quelques jours avec mes parents qui de leur côté retrouvent avec plaisir Lucia, la jeune Argentine qui est venue 6 mois chez eux l’année dernière. Elle va les accompagner pendant le reste de leurs vacances dans le pays.

Il fait très très chaud, et notre bivouac devant l’auberge de jeunesse où dorment mes parents est une très mauvaise idée : on est samedi soir et le resto terrasse d’à côté a du fermer vers 5H du matin !! Je vous laisse imaginer la nuit, entre les 30 degré et le bruit !!

A part ça, on profite de cette grande ville pour changer de l’argent ramené par mes parents, et j’en parle parce qu’ici, c’est très bizarre. Pour des raisons macroéconomiques qui m’échappent, en Argentine, si tu changes à la banque ou si tu retires de l'argent avec une carte, tu as 10 pesos pour 1 euro. Si tu changes au cours bleu, c’est-à-dire de manière plus ou moins officieuse, tu as 15 pesos pour 1 euro, soit 50% de pouvoir d’achat en plus !

Après un petit picnic familial sur la place centrale, nous nous quittons à nouveau : ma sœur repart de son côté à Santiago, mes parents et Lucia de leur côté vers le nord. Nous aussi, on continue notre remontée vers le Nord Argentin, en passant par San Juan .

On passe quelques journées un peu difficiles : pas beaucoup d’énergie pour se relancer dans le voyage, une chaleur étouffante, des moustiques qui ont canardé Adèle toute la nuit, des campings fermés . Heureusement, là-bas aussi il y a du vin, et comme à chaque cave qu’on visite, on achète une bouteille, on a de quoi boire pour le reste du voyage..(Damien va dire que j’abuse de dire ça : 6 bouteilles, c’est quand même pas tant que ça pour 4 mois !)..

Du vin et des cailloux
Du vin et des cailloux
Du vin et des cailloux

On finit cette semaine par la visite de 2 parcs nationaux, patrimoines mondial de l’Unesco pour la rareté des paysages rocheux, fantastiques.

On se souviendra de l’expédition à Ischigalasto, aussi appelé vallée de la Lune, mais pas vraiment pour ses paysages, : la visite se fait en convoi avec nos propres véhicules. Sauf qu’au bout d’une heure, la pluie se met à tomber, rendant les chemins impraticables. Les 15 ou 20 voitures doivent faire demi tour sur un chemin étroit et boueux. Les voitures, ok, mais nous, avec nos 3,5 tonnes et nos 7 m de long, c’est beaucoup moins facile, surtout quand les guadaparques  nous guident n’importe comment. Heureusement,  Damien maitrise parfaitement son véhicule, faisant même un petit drapage non voulu mais contrôlé dans une montée boueuse ! Ouf, on est arrivé.

Du vin et des cailloux
Du vin et des cailloux
Du vin et des cailloux

A Talampaya, le lendemain, changement de décor : c’est un immense canyon, modelé par l’érosion. La visite est géniale, c’est un vrai décor de cinéma, et en plus il y a des autruches, des condors, des guanacos… et au retour mes parents qui par hasard arrivent pour visiter le parc !!

Du vin et des cailloux
Du vin et des cailloux
Du vin et des cailloux
Du vin et des cailloux
Du vin et des cailloux

Rédigé par Amélie et Dam

Publié dans #argentine, #carnet de route, #janvier

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D
Quel périple ! l"oenologie à l'internationale, la classe ;-) Bon voyage !
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S
Ah oui, et soyez sympa avec les Land!
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S
On fait du très bon vin sur les cailloux - je pense notamment à l Anjou et la Touraine. Faites-vous plaisir, Amélie je trouve aussi - comme Dam - que 6 bouteilles c est pas beaucoup pour alimenter un chauffeur émérite! En plus quelques cartons de 6 en sus, vous permettrait de gagner en stabilité dans les chemins tortueux! Bises
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